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Visite à la DISI de M. Rousselet

M. Rousselet, chef du Service des Systèmes d’Information, était en déplacement au siège de notre Direction informatique à Nantes, dans le cadre du dialogue de gestion, ce lundi 24 janvier. Deux représentants Cgt et un représentant Solidaires ont pu répondre présents, malgré un délai de prévenance d’une journée. Nous avons pu échanger avec M. Rousselet pendant heure sur les problématiques de la Disi.

M. Rousselet a reconnu que les sujets abordés dans notre déclaration liminaire sont importants et au cœur de l’actualité.

Concernant la situation des services d’assistance, M. Rousselet reconnaît l’excellence de la qualité du service effectué malgré la situation actuelle qui entraîne un surcroît d’activité. Il affirme que les conditions de travail des équipes sont très présentes à l’esprit de la Direction, et qu’il est conscient que les équipes puissent être fatiguées. L’accumulation des priorités doit être régulée par la Direction, de par sa capacité à "accommoder". Il justifie le recours à des contractuels pour compenser les charges accrues et les postes vacants.

Pour les contraintes qui pèsent sur les services d’exploitation, selon lui, les astreintes et les travaux en horaires non ouvrés sont nécessaires au bon fonctionnement des services, cela fait partie des missions et du service rendu aux usagers internes et externes de notre informatique, même si cela à un impact sur la vie personnelle des agents. Sur le fait que ces travaux sont trop faiblement rémunérés, il affirme porter le point, et qu’il y aurait un "deal" avec les représentants syndicaux nationaux. On a même pu sentir poindre un soupçon de chantage sur le recours à des prestations privées (ex : marché Atos). Jusqu’à présent, on ne peut pas dire qu’il ait été entendu "plus haut" ! Alors que les collègues, eux, continuent à faire leur part du "deal" par sens du service publique et pour des cacahuètes ... De l’argent, il y en a à la Dgfip pour alimenter les grosses multinationales informatiques mais pas pour revaloriser le travail des agents !

Il nous informe que la situation immobilière de l’établissement de Nantes ne va pas évoluer, que le bail de Coulongé sera reconduit, et que l’arrivée de nouvelles missions ne devrait pas dégrader la situation.

Sur l’avenir des Exalogic/Exadata, les travaux sont prévus sur du long terme, on est partis pour au moins un nouveau "cycle" de matériel. En 2025, les sous-jacents à ILIAD et Fidji ne seront plus maintenus, mais on est sur un cycle assez long.

Idem pour la sortie du CGOS7, la problématique est complexe, beaucoup de projets ont vocation à en sortir. C’est fait sur Medoc-Web. Mais pas sur Medoc-DB, où des travaux intenses sont en cours, et du retard est à déplorer.
Il faudra maintenir les connaissances et compétences des agents sur le sujet jusqu’à ce que la migration soit effective, ce qui peut être une difficulté au vu des départs en retraite à venir.

M. Rousselet n’est pas d’accord sur le ressenti pessimiste sur PAYSAGE, et considère qu’on devrait être plutôt fier de ce projet. On a un code qui fonctionne et qui assure la paye des agents tous les mois, même s’il n’est pas à l’état de l’art. Il n’envisage pas de pause qualité, et rappelle l’expérience malheureuse de l’ONP. Certes une normalisation du code sera sans doute nécessaire, mais c’est un "long chemin" et il faudra arriver à une routine. Il fait confiance aux équipes en s’installant dans le long terme.

Le représentant de Solidaires évoque le problème de manque de visibilité, la valse des missions, et l’attente de plus de communication, notamment avec la publication d’un schéma directeur informatique.
M. Rousselet reconnaît qu’un effort de communication doit être fait de la part des responsables, certainement plus en amont que ce qui est pratiqué actuellement, mais que notre système d’information doit être agile : les agents doivent s’intéresser aux évolutions de leurs métiers, prendre connaissance des fiches métier informatiques communiquées aux représentants des personnels nationaux à l’occasion des groupes de travail, et d’eux-même anticiper les formations, leur montée en compétence.

Le schéma directeur n’est plus forcément adapté à l’évolution rapide de l’informatique. Il a cité en exemple la mise en place du portail pro qui n’était pas prévu il y a 2 ans.

Sur l’attractivité des métiers informatiques de la Dgfip et la préférence des jeunes sortant de formation pour des emplois dans le privé, il ne partage pas notre pessimisme, puisqu’on arrive à avoir des promotions d’informaticiens dans les concours.
Concernant une épreuve informatique à l’examen pro de B en A, à l’image de la récente évolution en la matière pour le concours d’inspecteur principal, il s’engage à en reparler aux services RH.

Concernant le cas de notre collègue géomètre PAU d’Angers qui malgré ses compétences et la définition de sa fiche poste en tant que géomètre et assistant utilisateur ne perçoit pas la prime PAU, M. Rousselet invoque une règle juridique classique, à savoir que le cumul de primes n’est pas possible. Il reconnaît cependant être sensible à notre argumentaire et s’engage à porter le sujet auprès du service RH de Centrale compétent.

Donc, en conclusion, globalement tout va bien pour M. Rousselet. Il faut que nos services continuent à fonctionner en étant "agiles" (terme de novlangue patronale qu’on pourrait traduire par corvéable et malléable), dévoués, ouverts à la formation et à la montée en compétence, tout cela sans reconnaissance supplémentaire de ces efforts.

En résumé, il faut être apte à évoluer sans savoir où on va et sans un rond de plus ...

Évidemment, même si cet échange fut cordial et que nous n’en attendions pas beaucoup, nous ne pouvons pas être satisfaits des réponses apportées.

La CGT promeut le recrutement de collègues par voie de concours, l’augmentation du point d’indice, la reconnaissance salariale des missions réellement réalisées, une meilleure visibilité sur l’avenir de nos missions, une anticipation des besoins de montée en compétence, l’écoute des problèmes techniques, de vie au travail.

Vos représentants Cgt à cette rencontre : Sandrine Teurtrie et Thomas Pawlak

Nous remercions chaleureusement tous les collègues qui nous ont fait remonter en urgence leurs préoccupations en vue de cette réunion inopinée.

Article publié le 26 janvier 2022.


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