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Tous les services sont touchés par les manques d’effectifs et les restructurations. Après les 2130 de 2019, les destructions d’emplois d’ici 2022 pourraient être, selon la presse, de l’ordre de 18 000 à 25 000 au sein de notre administration. Qui, aujourd’hui, peut être sûr d’avoir demain un poste, une affectation, avec des conditions de travail décentes et pour exercer quelle mission ?
Le démembrement de la DGFIP est engagé : extension des agences comptables, réflexions pour une agence du recouvrement fiscal et social, une agence du contrôle des entreprises, volonté de transférer la mission topographique à l’IGN, maisons de services au public à la place de nos accueils, tout internet plutôt que l’accueil physique, travail à distance, etc. Le dépeçage est en marche...
Le corollaire aux restructurations est la remise en cause des droits et garanties des agents. Pour exemple, l’introduction cette année à la DGFIP de la pratique du détachement d’office à l’occasion de l’extension des agences comptables est une première qui touchera demain chacun d’entre nous (avant-projet réforme Fonction Publique). Rappelons que 14 directions sont préfiguratrices de l’affectation au département (= au bon vouloir du directeur), mais aussi que la rémunération arbitraire et la mobilité forcée arrivent pour tous les corps de la DGFIP, dans le cadre du RIFSEEP en janvier 2020.
Avant-projet de réforme de la Fonction Publique :
une bombe contre nos statuts !
Cet avant-projet, inspiré du privé et imposé à marche forcée (refus de la DG de le suspendre et onze mesures prises par ordonnance), sapera les droits des agents de la DGFIP.
NOTRE AVENIR SE JOUE MAINTENANT,
NE NOUS LAISSONS PAS NOUS LE FAIRE VOLER !
Article publié le 1er mars 2019.